Nés en Anatolie, Altan sert dans un premier temps le Sultanat en tant que Sipahi de la porte, ou il prouve sa bravoure, avant de rejoindre les rangs très prisés des gardes du corps du Sultan sous le règne de Murat I jusqu’au jour fatidique du 15 Juin 1389 à la bataille de Kosovo Polje.
C’est à cette occasion alors que les forces Ottoman luttent contre une coalition de princes Chrétiens des Balkans que Murat I, malgré la vigilance d’Altan et poignardé à mort sous sa tente par Miloche Obilitch, un chevalier Serbe. Frappé d’opprobre et craignant pour sa vie, Altan fuit les lieux sur l’heure.
Durant près de sept ans, Altan survit comme il peut, se cachant à la fois des Ottomans et des chrétiens avant d’être fait prisonnier par une patrouille Hongroise. Accusé d’être un espion ou un éclaireur perdu des forces Ottomans, il ne doit la vie sauve qu’a l’intervention d’un noble Français, qui voit en lui une source d’informations essentiel. La connaissance de la langue turc, des us et coutume de ce peuple mais surtout des tactiques employées par les troupes du sultan font de lui un homme d’une rare importance aux yeux de l’Ost française dépêchée à la demande du pape pour lutter contre l’invasion Turc dans les Balkans.
Malgré cela l’Ost venue de France et ses alliés sont écrasés le 25 septembre 1396 à la bataille de Nicopolis.
Contraint de fuir de nouveau Altan se joint aux survivants d’un groupe d’arbalétriers Français et commence un long voyage qui le mène bien loin de chez lui.
Voila qui règle le problème non ?